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L’Ami du peuple, ou le Publiciste parisien, 8 février 1791

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L’Ami du peuple, ou le Publiciste parisien
8 février 1791


Extrait du journal

Mettre à la tète de l’armée citoyejtfija., un jadis .• v noble, un officier général, des troupes de ligne , un courtisan, à la fois satellite et valet de Ja cour, c’étoit le rendre maître de la force publique, c’étoit se livrer entre ses mains, c’étoit tourner contre la {patrie les armes mêmes de ses enfuis. C’est ce que e fourbe et traître Mottié n’a cessé de vérifier depuis l’instant où il a été appelle au commandement de la garde parisienne. Pour en disposer à son gré, il a commencé par la diviser, la séduire et la subit- ^ buer , ^donnant l'uniforme aux soldats de la patrie-, L*. il en a restreint le nombre aux particuliers riches ^ et aisés, qui louvoient le prendre sous ce nouvel *1^ accoutrement, distingués du reste *de leurs concis- * royens, ils ont fait un corps à part, Pour leur car...

À propos

Publié à partir du 12 septembre 1789, la parution regulière du journal pamphlétaire et pro-révolutionnaire L’Ami du peuple, rédigé, dirigé et imprimé par Marat fut souvent compromise à cause de poursuites judiciaires. Les propos parfois excessifs de son fondateur ont, en effet, mené parfois à des désastres, comme les massacres de septembre 1792. La publication sera contrainte de cesser de paraître le 21 septembre 1792, à la veille de la Première République.

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Données de classification
  • marat
  • ja