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L’Assemblée nationale, 15 avril 1853

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L’Assemblée nationale
15 avril 1853


Extrait du journal

Nous publions telle qu’elle nous est transmise aujourd’hui 14 dans la matinée, la dépêche télé graphique de Madrid qu’on lira plus loin. Un remarquera que cette dépêche porte la date d 110, tandis que celle que nous avons reproduite plus haut, d’après la Put rie, porte la date du 12. Conséquemment cette dépêche, quoique reçue la dernière, n’infirme pas les nouvelles données par la précédente. Nous n’avons autre chose à faire que de repro duire ces communications, au fur et à mesure qu’elles nous parviennent, sans les discuter et sur tout sans en garantir l’exactitude. Nous ferons observe r encore une ibis, à cette oc casion, que depuis que le télégraphe électrique est venu joindre ses communications à celles de la télégraphie aérienne, nous sommes exposés, cha que jour, à recevoir une foule de nouvelles souvent contradictoires. Nous sommes ainsi partagés entre le désir de faire profiter nos lecteurs de toutes nos infor mations et la crainte de les induire en erreur. Ce qu’il nous reste à'faire, c’est donc de publier sans commentaires toutes les nouvelles qui ne sont pas évidemment erronées. Il faut que l’intelligence et T «attention de nos lecteurs nous viennent en aide pour discerner la vérité. am. pellier. Voici la dernière dépêche télégraphique de Ma drid qui nou-> est transmise : La Gazette publie le décret royal d’acceptation de la démission donnée par le ministre de grâce et justice. On regarde comme probable la nomination au ministère de grâce et justice de M. Jaime Sulas, an cien magistrat, et celle de M. Esteban Collantes au ministère des travaux publics. La Gazette doit publier demain les nominations officielles....

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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