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L’Aurore, 23 novembre 1904

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L’Aurore
23 novembre 1904


Extrait du journal

Aussi la naïveté de M. de Goncourt n'est-elle point- là. Elle est non point dans la conception du couronné, mais 'du couronnant. C'est-à-dire de l'Académie. Il est bien entendu qu'ils sont tous, à cette institution, des écrivains du plus grand mérite, des confrères pleins d'équité et de conscience. Mais que voilà Ses qualités facilement faussées, par la réunion de tempéraments divers et par la déformation professionnelle fatale 1 Que chacun tire à la glorification de son ârt, do sa manière et des modèles, les siens, dont son candidat se réclame, voilà déjà un risque d'erreur. 11 en est un autre qui est plus grave ; ii est grave surtout parce que, prévu, on ne l'attenfiait, tout de même, pas si tôt. Mais la nature humaine ne tarde jamais à s'épanouir et la naïveté d'Edmond de Concourt n'avait d'égale que la nôtre....

À propos

Transfuge de L’Intransigeant, Ernest Vaughan fonde en 1897 L’Aurore. Cet organe républicain de tendance socialiste est d’abord animé par Georges Clemenceau. Son départ en 1906 réduit largement l’audience du journal. Il cesse de paraître en 1914. C’est en Une de L’Aurore qu’Émile Zola publie son célèbre article « J’accuse...! » le 13 janvier 1898.

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