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L’Aurore, 19 juillet 1947

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L’Aurore
19 juillet 1947


Extrait du journal

LA moitié do Continent n’a pas Bastides que l'on ait jamais i d'autre occupation sérieuse, insulter à l'idéal républicain* On pour la moment, que idem- noua dit que ce mal est nécessaire pr.sonner lettre moitié. J'admire en rue d’un plu grand bien» VoL que l'on parvienne à distinguer, dans cette cohue d’embastillerez, les garde-chiourme» fascistes des porte-clefs démocrates. Quand an pousse des verrous aux portes des prisons, on est d'abord un geôlier : il importe peu que l'on pousse pour le matérialisme historique ou pour le roi de Prusse. Un gardien de prison démocrate et un gardien de prison fasciste ont k mes break exactement la même tâte de gardien de prison. Voilà, n’est-ce pas, une étrange infirmité ? Lorsqu’on me dit qa’ce gardien de prison est démocrate, je ne suis pas plus heureux de U savoir que d'appren- aire noue avait .ppri, 'm duc, dru. par exemple, qu'il set égale- e# droit 4 |a Rrovideace elle-même, ment philatéliste. je me demande quelle tâte U aurait...
L'Aurore (1943-2001)

À propos

L’Aurore, ainsi nommé en référence au titre créé par Georges Clemenceau en 1897, est un quotidien clandestin, fondé à Paris en 1943 par Robert Lazurick, homme politique et membre du Front populaire. À partir de 1981, le journal paraît sous le titre Le Figaro Aurore, avec le même contenu que le Figaro.
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Données de classification
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