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L’Aurore, 8 avril 1900

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L’Aurore
8 avril 1900


Extrait du journal

En deux temps et trois mouvements on a clos le bec a c» fâcheux. Le général de Galliffet a apporté à la tribune une petite conférence sur les coups d'Etat et il a fait rire la Chambre aux éclats en énumérant les trois raisons - pas toutes également sérieuses et péremptoires pour lesquelles il avait cru devoir décliner les offres nombreuses qui, parait-il, lui ont été faites en vue u'un pronunciamiento. L'assemblée s'est amusée comme une petite folio de la façon cavalière dont ce survivant de certaine guerre civile parlait des contrefaçons de 18 Brumaire ou de 3 Décembre et donnait, sans en avoir l'air, pour unique garantie à la sécurité de nos institutions républicaines l'état d'âme des grands chefs et leur loyalisme à toute épreuve....

À propos

Transfuge de L’Intransigeant, Ernest Vaughan fonde en 1897 L’Aurore. Cet organe républicain de tendance socialiste est d’abord animé par Georges Clemenceau. Son départ en 1906 réduit largement l’audience du journal. Il cesse de paraître en 1914. C’est en Une de L’Aurore qu’Émile Zola publie son célèbre article « J’accuse...! » le 13 janvier 1898.

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