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L’Écho d’Alger, 30 octobre 1922

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L’Écho d’Alger
30 octobre 1922


Extrait du journal

Les Fascistes, en réalité, ne visent pas la autre chose, avec pourtant cette circonstance aggravante qu'à constater la passivité. la veulerie du restant de la population, les dents leur poussent et l'appétit leur vient. Au début, ils se seraient contentés de quelques portefeuilles, Puis Us ont précisé qu'ils admettraient seulement M. Giolitti à la présidence du Conseil et M. Orlando aux Affaires Etrangères. Maintenant ils en sont à réclamer la présidence du Conseil pour leur propre chef, M. Mussolini avec, à ses côtés, M. Salandra. Attendez encore un jour ou deux : ils revendiqueront la totalité, des portefeuilles et nous verrons naître un ministère exclusivement fasciste....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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