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L’Écho d’Alger, 9 novembre 1925

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L’Écho d’Alger
9 novembre 1925


Extrait du journal

Pour éviter Pimpôt. les gens .achètent des valeurs réelles : bijouterie, objets de luxe, tableaux. Le publiç préfère acheter n'importe quel objet plutôt que de mettre de l'argent en banque. Il s'ensuit une hausse considérable des prix. Une augmentation des salaires devient nécessaire. L'inflation est alors inévitable ; l'industrie d'exportation fabrique et n'a pas de concurrence. La prospérité du pays est toutefois purement apparente, et on s'aperçoit seulement plus tard que l'on a vécu sur sa subsistance....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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