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L’Écho de Paris, 24 octobre 1923

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L’Écho de Paris
24 octobre 1923


Extrait du journal

A Mayence et à Coblence le mouvement échoue (De notre correspondant particulier) Mayence, 23 octobre. — Ce malin, à 9 h. 30, les séparatistes ont occupé Kreisast, près de Mayence. Ils ont ensuite tenté de prendre d'assaut l'hôtel de ville, mais sans résultat. Des coups de feu ont été échangés, et il y a eu plusieurs blessés. Les contre-manifestants se sont empa rés de plusieurs camions automobiles ap partenant aux séparatistes et les ont pré cipités dans.le Rhin. Cette nuit, le calme le .plus complet a régné dans la ville. Les autorités fran çaises ont pris la direction de la police et des patrouilles .de spahis parcourent la ville en tous sens. Afin d'éviter des troubles plus graves, la plupart des séparatistes circulant dans la ville ont été désarmés par les spahis. De nombreuses patrouilles circulent dans le; rues et on s'attend à ce que les autorités d'occupation interdisent la circulation pendant la nuit. A Coblence, le mouvement séparatiste ne semble pas avoir été plus heureux- qu'à Mayence. Cet après-midi, à 4 heures, les séparatistes,- se sont emparés du château, mais ils ont dû l'évacuer peu après et ont abandonné leur tentative d'occuper les principaux établissements publics; Un Français blessé Cet après-midi, une grande agitation règne à Mayence : des bagarres se sont produites' entre séparatiste^ et adversaires du mouvement. Il y a eu de nombreux blessés, parmi lesquels un Français, M. Constant, professeur au lycée français de Mayence*- qui a été atteint d'une balle à la tête et dont l'état est très grave. Nous apprenons de source sûre que M Poincaré, sur la proposition de M. Tirard, vient de conférer au professeur Constant la croix de chevalier de la Légion d'hon neur. Cette décoration a èkè remise au blessé, sur son lit d'hôpital, par le général Mareschal, commandant la tète de pont de Mayence. La blessure de M. Constant est très grave. Les médecins n'ont pu encore se prononcer sur son état....

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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