Extrait du journal

Souffle sur la mer, sur la verte mer, vent du Nord ! et mêle, au sel de la mer, la sueur amère du forçat qui rame depuis quatorze ans. Il s'élance et prend Madeleine au cou, la prend et l'étrangle, il voit dans le lit le juge et l'étrangle, et l'étrangle aussi. Souffle sur la mer, sur la verte mer, vent du Nord! et mêle, au sel de la mer, la sueur amère du forçat qui rame depuis quatorze ans. Il voit les enfants dansleur berceaublanc. La petite est blonde! il les prend aussi par leurs cous jolis, et les fait mourir. Souffle sur la mer, sur la verte mer, vent du Nord ! et mêle, au sel delà mer, la sueur amère du forçat qui rame depuis quatorze ans. Il les prend aussi par leurs cous jolis, les prend et les tue I et par la fenêtre il fait dans la nuit des gestes sanglants. Souffle sur la mer, sur la verte mer, vent du Nord l et mêie, au sel de la mer, la sueur amère du forçat qui rame depuis quatorze ans. Il fait dans la nuit des gestes san glants. « Holà ! les gendarmes ! J'ai tué ici la femme et le juge avec leurs petits. » Souffle sur la mer, sur la verte mer, veut du Nord t et mêle, au sel de la mer, la sueur amère du forçat qui rame jusqu'à cent vingt ans !...