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L’Écho nogentais, 14 juin 1947

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L’Écho nogentais
14 juin 1947


Extrait du journal

bourrées, les bagages liés sur le dos du mulet, le tranchant de mon sabre véri fié, mon révolver amorcé, mon ceintu ron serré et mes guêtres bouclées, en une heure, que je trouvais bien courte, tout fut prêt. Avez-vous remarqué comme l’horloge double le pas quand nous sortons d’un bon dîner ? Ce n’est pourtant pas elle qui a bu. Nous étions huit cents hommes sur pied dans la cour du fort. Dix coups de langues annoncèrent discrètement dix heures ; le silence n’était troublé de temps à autre que par le piétinement d’un mulet ou le hennissement d’un che val. L’appel se fit à voix basse et à la lu mière d’un falot. Que de précautions pour surprendre un ennemi que l’on ne surprend jamais, car il a toujours des espions chez nous. Je me rends à mon poste, auprès du général. Il était à cheval au milieu de la cour, sa cravache en main, le cigare à la bouche, aussi calme d’ailleurs que s’il allait au buis de Boulogne faire le tour du lac. Il reçoit le billet constatant l’effectif...

À propos

Lancé en 1845, L'Écho nogentais était un journal hebdomadaire publié à Nogent-sur-Seine. Soumis au silence pendant la Seconde Guerre mondiale, le journal réapparaît à partir de 1947. Il cesse de paraître en 1956.

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