Extrait du journal

Le jour des obsèques du maître,ceux qui ont au cœur le culte fervent de sa haute et magnifique inspiration s’étaient déjà inquiétés du sort réservé à ces frises : allait-on confier à quelque disciple le soin de les peindre? Ne pouvait-on les mettre en place au Panthéon, sans modifier par une collaboration posthume l’état où la mort du célèbre artiste les avait laissées? Nous pensions que c’eût été là une marque de respect due au génie de Puvis de Chavannes, et qui ne nuirait en rien à la décoration du Panthéon. Le temple dédié à ses grands hommes par la Patrie reconnaissante n était-il pas le seul endroit où on pût admettre uue œuvre inachevée, quand cette œuvre était restée inachevée en de telles circonstances qu’elleestdésormaispour nous comme une relique de celui que nous aimions, une relique sacrée de celui qui, en ce même Panthéon, a tant de titres à l’admiration de l’humanité....