Extrait du journal

Que M. kolL-Bernard ferait bien de prendre modèle, non pas sur un de ces grands orateur qu’il est plus facile d’admirer que d’imiter, mais sur ce» hommes qui, sans prétention et sans emphase, viennent dire clairement et simplement à la Chambre ce qu ds on! à lui dire! Comment ne s’aperçoit-il pas que le plus beau discours, s’d a é'é écrit d’avance et s’il est lu par son auteur, laissera froide une asti mêlée politique? Quand bien môme son discours d’hier aurait eu plus de qualités encore qu’il no peut en avoir; quand même on n’y pourrait pas relever d’un bout à l’autre cette singulière contradiction, qui Vonsiste à se plaindre en même temps de ce qu’on laisse trop peu de liberté aux catholiques et de ce qu'on en laisse trop à leurs adversaires, sans s’apercevoir qu’une liberté que le gouvernement peut répartir ainsi à son gré n’est pas une vraie liberté, que ceux qui en jouissent un moment à titre précaire n'en sont pas plus assurés que leurs adversaires,

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