Extrait du journal

Peu après, quelques instants avant le délai fixé par l'ultimatum, le cabinet serbe faisait connaître, à Vienne qu'il acceptait la majeure partie de ses conditions dont il n'exceptait que celles qui mettaient la souveraineté nationale à néant. Il consentait à publier au Journal officiel la note humiliante dont le texte avait été rédigé a Vienne, il s'engageait à dissoudre l'association pour la propagande panserbe, à punir toutes personnes ayant pris part à des actes d'hostilité envers l'Autriche, il voulait bien même admettre le gouvernement de Vienne à participer aux enquêtes judiciaires qui seront ouvertes à cet effet, mais cela dans les formes réglées par le droit international, non par une procédure qui équivaut à la mainmise de l'Autriche sur l'administration de la justice en Serbie. Encore, pour cela même, acceptaitril l'arbitrage d'u tribunal de La Haye. On ne pouvait pas pousser les concessions plus loin : ce sera l'opinion unanime des esprits désintéressés....