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L’Humanité, 15 mars 1920

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L’Humanité
15 mars 1920


Extrait du journal

L'attitude des ministères du Sud est caractéristique. Ils haïssent le militarisme prussien qui jetterait l'Allemagne dans de nouvelles aventures internationales, et appréhendent, en cas de lutte entre le parti réactionnaire et les masses ouvrières, d'être broyés. Si le prolétariat l'emporte dans le Nord, il n'est pas dit qu'ils assureront leur sauvegarde, car une seconde révolution victorieuse ne limiterait pas son champ d'action et s'étendrait de la mer aux Alpes. Mais pour l'instant, l'attitude des gouvernements de Bavière, de Bade et de Wurtemberg, qui pratiquent une politique commune, ne laisse pas d'être embarrassante pour les dictateurs de Berlin. Ceux-ci se prétendent les champions de l'unité germanique et ce sont eux, dans la réalité, qui préparent et provoquent la désagrégation....

À propos

Fondé par Jean Jaurès en 1904, L’Humanité, affichait une double volonté : celle de rassembler les militants du socialisme en France, et celle de les renseigner. Sa rédaction, d’une qualité intellectuelle remarquable, a toujours su se défendre contre les attaques virulantes de la presse de droite, notamment de L’Action française, de L’Écho de Paris ou de La Presse. Attaques qui ont toutefois chauffé les esprits de certains nationalistes : on peut penser qu’ils ont même mené – indirectement – à l’assassinat tragique de Jaurès en 1914.

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