Extrait du journal

De même, les députés S.F.I.O sont obligés, au moins en paroles, de tenir compte de l’opinion des travailleurs socialistes. trompé par les manoeuvres sécessionnistes de F. O. et qui, devant le fiasco cle la politique de baisse, réclament un réajustement rapide de leurs salaires et la fixation du nouveau minimum vital à 12.900 francs. Tls n’admettent d’ailleurs pas qu’on leur réponde qu’il n'y a pas d’argent, au moment même où le Parlement s’apprête à voter près de 400 milliards de crédits militaires. Ils savent qu’en réduisant ces crédits, substantiellement, comme nous l’avons, nous seuls, demandé, c’est-à-dire pour plus de 40 milliards, il serait possible de faire face aux difficultés présentés. Ainsi on pourrait inaugurer une politique favorable à la classe ouvrière et à l’ensemble des masses laborieuses françaises, tenez que la préconise, par exemple, le programme de Gennevilliers....