Extrait du journal

Le discours dé Mussolini, amèrement et, tristement commenté- par la presse française à 'sa dévotion, et l'échec consécutif des propositions Laoal-Hoare, portent un coup redoutable au fascisme. Laval a fait de son mieux pour défendre non pas la paix mais, la guerre de- rapine à laquelle il s' était associé d'avance lors de ces accords de Rome que, seuls, nous n'avions '• pas ratifiés. L'intervention de la politique italienne dans les affaires françaises a depuis des' mois' fausse le jeu normal des institutions démocratiques. i Elle s' est exprimée sous de multiples formes corruption de la presse et subventions aux ligues dites « nationales » par l'ambassade italienne, liberté donnée aux agents officiels des chemines noires de s'afficher publiquement et de palabrer– comme Sullioiti aux côtés des pires adversaires de.la République. Cette politique a française » à Qfceni italien, menaçant du couteau de cuisine les « salopards » républicains, insultant, calomniant et assassinant impunément, o trouvé son tombeau dans les Marais Pontins, à Londres et à Genève....