Extrait du journal

"Les distractions abondent. 11 y aupa bientôt -autant de cinémas que de bistrots ou de. filles dans nos rués: et les courses drainent un nombre toujours plus grand de pauvres diables vers l'EIet l'on voit passer tant de gens riches !• -Les courses meétings essentiels Et quelle cruauté ne faut-il pas aux communistes pour combattre ce seul espoir de gain capitaliste laissé par la société exigeante aux pauvres qu'elle va voler y. spécule sur un billet de cent sous et sur un cheval gagnant ou placé. Et que de rêves un chapeau pour la compagne, une paire de souliers pour soi, un cosneuf pour le gosse. Un camarade me' disait, qui encore, qu'il n'était pas Et la presse ? En vérité, Paris est part-iculièreiresit soigné par le gouvernement capitaliste. Toute une pressa- de midi et du soir amplifie les effets de l'intoxication matinale. Ses ravages portent particulièrement sur la classe moyenne, qui constitue un personnel fixe de propagande derrière ces milliers Gravement frappés par les impôts du Bloc national- les petits commerçants demeurent cependant ultra sensibles à la peur ducommunisme. Tous leurs mé contentements, toutes leurs révoltes s'éparpillent comme volée de moineaux à la, vue du spectre rouge périodiquement agité pair la bourgeoisie....