Extrait du journal

UNE SUGGESTION Un tarif n° 3 pour les taxis ? Un groupement professionnel propose pour remédier à la crise... On prend moins de taxis. C’est un fait. Les chauffeurs le cons tatent et s’en plaignent. Leurs recettes, ces temps derniers, ont beaucoup dimi nué, et le métier qui nourrissait bien son homme devient plus pénible. Il faut faire maintenant de longues heures de conduite dans Paris, se lever tôt et se coucher tard pour gagner la matérielle. Encore, ne la gagne-t-on plus, sur le siège d’un taxi; une fois tous les frais payés, qu’à un tarif de 4 fr. de l’heure, celui d’une femme de ménage. Les chauffeurs sont inquiets. > Plusieurs d’entre eux nous ont parlé de leurs ennuis. Certains ont cherché à en analyser les causes. — Cette crise dont nous souffrons, disent-ils, a deux causes principales. « D’abord, la situation générale. « Devenus économes, les Parisiens...