Extrait du journal

•plient chez nous. Une statistique de l’année dernière établit que le tiers au moins des tueurs et des voleurs appartiennent soit à la nationalité anglaise, soit à la nationa lité belge, soit à la nationalité russe, soit à la nationalité italienne. J’ajoute que, sur les huit bandits soupçonnés des forfaits commis rue Ordener, rue de Londres à Montgeron et à Chantilly, trois — et les plus en vue;—* ne sont pas Français. Or, qu’a-t-on fait jusqu’à présent afin de surveiller ces malfaiteurs venant des pays voisins ? Rien ou presque rien. ' Et, pendant ..que JLes autres, nations se défendent énergiquement Contre eux, nous en sommés restés au décret de 1888 et à la loi de-1893 qui exigent ti midement que l’étranger non admis à domicile soit astreint à une déclaration de résidence dans les huit jours de son arrivée, déclaration à laquelle s’em pressent de ne.pas se soumettre ceux qui pénètrent sur notre territoire dans le but de perpétrer un mauvais coup. Et il faut rendre cette justice à labrigade des garnis . qu’aucune contra vention n’a été dressée contre les 220.000 immigrants qui se sont soustraits à cette formalité et qui habitent en ce moment la capitale. Depuis dix ans, plusieurs de mes col lègues et moi nous réclamons une ré forme de la législation à ce sujet, sans que nous ayons été aidés dans la tâche entreprise ni par un ministre ni par :une commission. D’un autre côté, il n’est pas douteux que les interdits de séjour, récidivistes chassés de Paris par jugement, ne par tent jamais ou n’exécutent qu’une fausse sortie. -, Personne n’en a cure et, cependant, les attentats les plus révoltants ont pour auteurs ces tristes sujets dans la pro portion de quatre-vingts pour cent. La Sûreté s’écrie avec raison « Ces...