Extrait du journal

les bombes anglaises aient Ër détruit le Vieux Marché de Rouen, et que le Maréchal ait déposé des fleurs, au quatorze mai, sur des pierres ruinées, au milieu des débris d'un immense incendie, c'est plus qu'un symbole, c'est presque un inters gne. En ces semaines où Jeanne a souffert sa passion, c'est la France entière qu'on essaye de jeter aux flammes et de lier sur le bûcher. Les trognes des hommes d'armes britanniques et le cortège de leurs complices bourguignons, la clique des faux juges, rien n'y manque en vérité. Les bombardiers survolent nos villes, les parachutistes rejoignent dans le maquis les tueurs staliniens et les exécuteurs de M. de Gaulle. Le drame a pris la couleur et l'allure que commande l'énormité des forces en jeu et qui exprime la monstrueuse ampleur des déchaînements mécaniques....