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L’Œuvre, 25 juillet 1925

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L’Œuvre
25 juillet 1925


Extrait du journal

Il fallait' s'attendre à ce qui s'est produit : pour obtenir le vote d'approbation qui leur était nécessaire, le ministre Stresemann et le chancelier Luther ont dû faire de notables concessions verbales à leurs nationalistes — qui sont aussi exigeants que, .les. nôtres. C'est .ajju point que- les social-démocrates, dont la volonté de paix ne saurait cependant être honnêtement mise en doute, ont été amenés à se prononcer contre-le gouvernement. En vérité, ils ne l'ont fait que comme le font les socialistes français qui ne se résignent parfois à voter contre un ordre du jour que lorsqu'ils ont la certitude qu'il sera adopté. Il y a en politique des nécessités de contingences aussi bien que de principe....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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