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L’Œuvre, 6 février 1937

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L’Œuvre
6 février 1937


Extrait du journal

Mais l'or, nous le savons, est un moyen d'exporter des capitaux. On achète un lingot, on le confie à un avion ou à un paquebot qui vient le déposer dans le pays d'élection. Qu'en fait alors son propriétaire ? Il le vend à une banque d'émission qui lui donne, en échange, de l'argent ayant cours dans le pays. Et cet argent, le proprié'taire le place, dans l'espoir qu'il lui rapportera des intérêts ou des bénéfices. C'est ce qu'on appelle fafre travailler ses capitaux. En réalité, ce ne sont pas les capitaux qui travaillent, mais, en s'investissant dans la production, ils permettent de faire travailler des hommes et d'en tirer profit....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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