Extrait du journal

Il n'était pas indifférent au nouveau Tsar que la France se chargea: d'entreprendre, à Alger, ce démembrement si désiré de l'empire turc. Il soutint donc rigoureusement le gouvernement de Charles X et il est fort probable qu'après le succès de nos armes à Alger, l'alliance formelle eût été conclue qui nous rendait la ligne du Rhin et quelles conséquences aurait eues cet événement Nous nous en apercevons assez aujourd'hui si juste vingt jours après rentrée de nos troupes à Alger, le maladroit Charles X n'avait signé les « Ordonnonces qui soulevèrent, à la voix de l'opposition parlementaire, le peuple de Paris et la bourgeoisie libérale. Toute velléité d'alliance de la Russie avec une France redevenue révolutionnaire disparut à Pétersbourg. Nicolas I» ne voulut jamais avoir rien de commun avec Louis-Philippe, «le roi des barricades x. Mais enfin, Alger était déjà conquise, au moment de la rupture discrète d'ailleurs do l'autocrate russe et du nouveau gouvernement français. Et cela faisait passer sur la déconvenue au sujet du Cette conquête, au demeurant, n'avait point été si facile La décisions une fois prise, et bien prise, au oommencement .de l'année 1830, dans tes conseils du cabinet Polignac, on mit à l'étude les moyens d'exécution la marine d'abord, naturellement. Mais là, à la grande surprise du gouvernement et de M. d'Haussez luimême, le chef du département, on se heurta à l'opposition aux critiques très poussées, si l'on veut du Conseil d'amirauté et des bureaux de la rue Royale....