Extrait du journal

-avaient la 4 Kaltur » auaas ̃woaoe dans la t*te du pta» nWBfete du Allemands 1 cette idée qu'il appartenait a une race pxivlMgiée, à une ceos supérieur», ajeani «oc droit de gouverner non seulement dans sa science, mais dans la supériorité mime de son sang, de son cerveau, de ses nerfs. La Kultur aidant. La responsabilité de l' intellectuel », dans le déchaînement et la conduite de la guerre, s'étend démesurément. L'élite allemande est bien coupable I La fonction des élites est le pivot des sociétés contemporaines Chacun admet, sans en U- rer toujours les conséquences, que l'élite ait un grand rôle à jouer, en politique, sous forme de minorité plus clairvoyante que ta masse et lui servant de frein, ou comme noyau et ferment des majorités, enfla dans l'exercice du pouvoir. L'élite allemande a servi, dans oette Ailemagne militariste si facile à discipliner, de tout a. re chose que de frein. M. Hanotaux faisait récemment, l'Académie Française, en prononçant le discours habituel sur le prix de vertu, le procès de l'Allemagne Il commentait, après tant d'autres, cette rupture sanglante avec la morale universellement reconnue et acceptée l'incroyable aveuglement par lequel un peuple plein de haines et gonflé de doctrines s'est levé contre les iois éternelles auxquelles les simples gens obéissent cet orgueil qui tait qu'un peuple entier se dresse contre Dieu et s'écrie « Moi seul mol seul 1 je suis au-dessus de tout 1 Ces individualisme forcené, ce véritable illuminisme, c'est le fruit du travail auquel les intellectuels aidés des écrivains militaires, ont soumis les cerveaux allemande. Leurs principes répandue sur un terrain malléable entre tous ont établi comme un dogme dans ce pays de primates le culte de la force prise en soi, séparée de tous les éléments moraux dont la pensée des civilisés l'accompagne. Dressés par de tels maîtres, la nation allemande ne pouvait en fait de guerre que respirer le meurtre et la violence. Dans les premiers jours d'août 1914, le correspondant «l'un journal danois entendit à Berlin des femmes prononçant des discours enflammés, criant qu'on voulait anéantir l'Allemagne et exhortant les hommes il une œuvre de destruction par le feu et par l'épée dans tous les pays où ils iraient. Est-il humain qu'une femme exhorte son mari, son père ou son fils à une oeuvre de destruction cruelle 1 Quelle n'a pas dû être l'efficacité des enseignements répandus par les auteurs allemands, pour qu'ils aient pu anéantir complètement la sensibilité jusque chez les femmes, peux que 'e goût de la violence ait porté les femmes à ces excitations publiques 1...