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L'Union libérale, 1 janvier 1904

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L'Union libérale
1 janvier 1904


Extrait du journal

Voilà bien sa vertu suprême, Il va droit de mon cœur au sien ; L'un ne saurait éprouver rien Que l’autre n'éprouve de même, Et quand le mien dit : « Je vous aime ! * Le sien répond : « Je Je sens bien ! * Virginie, en lisant ces strophes, versa sans doute de douces larmes. Elle les garda précieusement, comme on garde une relique ; elle les relut plus tard pour se consoler, quand la misère vint l'assaillir avec la vieillesse. Ajoutons, ma chère cousine, que Victorien Sardoune ne fut pas ingrat et que, une fois arrivé à la fortune grâce au fil d'Ariane, mais surtout grâce à son activité et à son talent, il vint en aide à celle qui l'avait aidé. Et. il conserva à Frétillon, en désintéressant ses créanciers, la petite maison qu’elle possédait près de Corbeil sur les bords fleuris qu'arrose la Seine....
L'Union libérale (1868-1919)

À propos

L’Union libérale est un journal de tendance républicaine fondé à Tours en 1868. Publié quotidiennement, son contenu concerne principalement la politique locale. Il cesse de paraître en 1919.

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