Extrait du journal

Il y a huit jours, on se demandait si le travail de M. de Saint-Chéron contre l'attitude des princes d'Orléans était un manifeste où l'on-pouvait voir les sen timents de M. le comte de Chambord. Aujourd'hui, l'on hésite à croire que M. Edouard Hervé, le rédacteur en chef du Journal de Paris, ait exposé la poli tique des princes sans y être auto risé. . M. de Saint-Chéron, signalant ceux qui lui disaient : « Vous n'avez expri mé que votre opinion personnelle, » a répondu diplomatiquement à. Je n'ai rien à répondre à cette question. » M. Hervé, s'il relève les questions qui lui sont posées, le fera certainement à peu près dans les mêmes termes que M. de Saint-Chéron. Il en faudra conclure pour l'un et l'autre de ces écrivains que, s'ils ont parlé sans mandat précis pu sans être autorisés à se prévaloir d'un mandat, ils sont assurés, l'un et l'autre, d'avoir exprimé des pensées et des jugements qui ne seront pas désavoués....