Extrait du journal

C’est pourquoi je ne fais entrer en ligne de compte aucune impression personnelle, et veux éliminer, autant que possible, celles que me laisse le scrutin d’hier en Côte-d’Or. Je dirai, très franchement, la peine que me fait éprouver l’échec de mon relier et vieil ami Thomas ; je ne cacherai pas qu’il est, pour nous, tout à la fois, encourageant et irritant de voir Thomas, Rage, Cariée, Biétry manquer le résultat de si peu. Je laisse aux confrères de l’avenue du Maréehal-Foeh et de la place Ilarcy le soin d’épiloguer sur ces incidents, d'interpréter l'échec d'fs-surTille comme le glas du socialisme en Côte-d’Or, tout en proférant, par contore, que nos succès de Montbard et des I.aumes n’ont absolument aucune importance. Ces oscillations se découvrent ailleurs, et c’est pourquoi il serait parfaitement maladroit de juger d'après un cas, d'après un nom. La position des radicaux devant le scrutin cantonal n'est pas exprimée, loin de là, par l’échec de M. Léon Meyer, au Havre, et ce n’est pas l’insuccès de M. le chanoine Poliman, dans la Meuse, qui va situer la position des démocratetes-populaires dans le pays. Voyons l’ensemble, rien que l'ensemble....