Extrait du journal

Or tout cela ne se fait point sans bourse délier I Et la petite cotisation de 0 fr. 25 demandée aux adhérentes, est loin de suffire aux besoins actuels. D’une part, nous sommes ravies de voir ce mouvement s’étendre avec une rapidité semblable ; de l’autre nous regrettons vivement de le retarder parfois, faute d’argent... et de temps. Fort heureusement, nous avons eu la joie de voir venir à nous de nouveaux dévouements, qui nous permettront de répondre plus rapidement aux lettres qui nous seront adressées. Il s’agit maintenant, du nerf de la guerre ; pour cela nous avons pensé adjoindre au congrès que nous fixerons celte année, à la fin de mai, une vente d’objets confectionnés par les ligneuses. Nous demandons en conséquence, à chacune de nos adhérentes de se mettre à l’œuvre et de nous envoyer un échantillon de son travail. Ce sera la mise en commun de tous nos efforts et si les trois mille ligneuses de l’Aube nous envoient, qui une volaille, qui un ouvrage à l’aiguille, qui un volume, un objet quelconque, il n’en faudra K as davantage pour remplir notre caisse. Les...