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La Croix, 12 novembre 1918

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La Croix
12 novembre 1918


Extrait du journal

Le grand thaumaturge français, saint Martin, qui, de son vivant, avait combattu les mêmes barbares que nous sur le front d'Amiens, nous apporte pour sa fête le plus beau descadeaux.léârmistice a été signé ce matin, à la toute première heure, en gare de Rethondes, en forêt de Compiègne, où stationnait le train spécial du maréchal Foch, à trois quarts de lieue du château de Francport où étaient loges Jês plénipotentiaires allemands. — Il sera donné lecture des conditions en même temps dans les divers Parlements. — La guerre est donc virtuellement terminée. Ce n'est toutefois encore que l’armistice : la paix ne suivra qu’après des négociations nécessairement longues, puisqu'il s’agit d’une réorganisation presque mondiale. En attendant, la possibilité hypothétique de la reprise des hostilités et la nécessité des occupations exigent le maintien de l'armée sur pied de guerre. On peut espérer cepen dant quelques mesures gracieuses pour les vieilles classes....

À propos

La Croix est un journal catholique conservateur créé par Emmanuel d’Alzon, prêtre de la Congrégation des assomptionnistes, en 1880. Quotidien depuis 1883, il continue d'être publié de nos jours, dans une version bien moins partisane et religieuse que par le passé.

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Données de classification
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