Extrait du journal

Toutefois, ajoute-t-il, M. Maurice Decabosse, dans un article de la Dépêche Coloniale, a eu tort d'attribuer ce relèvement à la partialité de l'administration locale. Aucun traité, en effet, n’existe entre l’Allemagne et le Libéria, et si le gouvernement tolère que les commerçants allemands s’installent dans le pays, leurs biens peuvent toujours être confisqués au titre des réparations, suivant les clauses du traité de Versailles, que le Libéria est décidé à respecter dans l’intérêt des puissances alliées. Si le commerce allemand se développe dans la République noire, c'est parce que les entreprises commerciales d’autres nationalités, ou n’ont pas le désir d'y réaliser les mêmes progrès ou en sont incapables. Le président constate d’ailleurs, avec satisfaction, que ni le gouvernement français, ni le gouvernement anglais ne se sont jusqu'ici associés aux critiques formulées par M. Maurice Delafosse....