Extrait du journal

Et quand, en 1931, le général Weygand, qui avait remplacé le général Débeney à la tête de l'étatmajor de l'armée, fut chargé par Maginot, ministre de la guerre, d'aller personnellement prévenir le maréchal Qu'il lui succédait à la vice-présidence du Conseil, Pétain restait (un peu en marge si l'on veut, mais combien sa haute personnalité saura, sans effort apparent, élever jusqu'à lui la fonction!) Pétain restait, dis-je, au cœur même des préoccupations que créait au pays la situation internationale et la transformation des armements. Dans ces conditions, comment aurait-il pu disposer des loisirs indispensables oui lui permettraient de philosophiques méditations sur les événements antérieurs? Ne devait-il pas se borner à en tirer les éléments utiles des leçons d'avenir?......