Extrait du journal

« Tous les vrpox et tous les efforts qui étaient dirigés vers un changement de l’ordre de choses existant en Allemagne ne s’étaient pas manifestés dans les dernières années, furent appelés au grand jour par la révolution de juillet qui fut suivie, quelques semaines après, de la révolution belge. Les adversaires des rapports existas, amis et ennemis de moyens violées pour arriver à de pareils buts, saluèrent avec enthousiasme l’événement qu’ils considéraient comme devant produire des résultats féconds pour la patrie allemande. El les résultats, soit de l’événement, soit d’une effervescence habilement excitée, ne se firent pas longtemps attendre. Dans la première moitié du mois de septembre 1830, des émeutes de la populace éclatèrent à Dresde, Cassel, Leipsick. Brunswick A Dresde, l’hô’el-de-ville fut pris d'assaut; à Brunswick, on mit le feu an château. Des mouvements séditieux eurent lieu ensuite dans la Hesse supérieure et dans le duché de Saxe-Altenbourg. Au mois de janvier 1832 des troubles éclatèrent dans le royaume de Hanovre, notamment dans Osterode et Gœttingue Des bourgeois armés et des étudiant commandés par quelbues avocats et des professeurs particuliers {privai docentenY parmi lesquels se trouvait le docteur H. J. E. K. Rauschenblatt d’Alfred (Hanovre), s’emparèrent de vive force de l’hôtel-de-ville de Gœtlingue et installèrent des autorités nouvelles. Les rebelles ne se soumirent que lorsqu’un détachement nombreux de troupes s’approchai de la ville et menaça défaire usage de ses armes. Rauschenblatt, le docteur J. H. Ahrens et C. N. T. Schuster, professeur particulier, prirent la fuite. L’effervescence des esprits, inséparable de ces événement. augmenta encore par suite de la révolution de Pologne qui éclata le 29 novembre 1830, et commença par le meurtre. Les évade mens que produisit cette révolution tinrent, pendant l’année 1831, les esprits dans une vive anxiété. El une masse de brochures en fil une application constante à létal ultérieur de l’Allemagne (sans aucun égard pour les rapports existas entre les princes et les peuples.) Dans cet létal de choses et au milieu de la licence continuelle de la presse, une chambre de l’Allemagne méridionale demanda la liberté illimitée de la presse, et menaçai refuser le budget si on ne l’accordait pas....