Extrait du journal

Au milieu de ces appréciations et de celte indifférence ou de ces préjugés, le nouveau souverain fit son premier voyage à Paris. 11 fut reçu avec curiosité, avec courtoisie, mais sans empressement. Il n’apportait d’intéressant aux Français que sa figure, sa jeunesse, ses allures. Mais pas d’idées nouvelles, point d’action diplomatique, rien qui pût changer l’isolement dans lequel, pendant un siècle, ont vécu ces deux peuples si près, et si loin l’un de l’autre, si séparés par les malentendus de leur méconnaissance intime et mutuelle....