Extrait du journal

dans les meilleurs termes avec l’Italie, et les motifs de cette bonne harmonie, vous les devi nez tous, vous devinez ceux de l’Autriche, vous devinez ceux de la Prusse : il n’est que faire d’y insister. Eh bien, que nous demanderiez-vous ?... M. Thiers a tenu le langage de la rai son politique, fondé sur une vue claire des faits. Certes, l'Italie n’a pu qu’éprou ver un sentiment de satisfaction en en tendant l’homme d’Etat français qui avait été le plus grand adversaire de son unité, parler en ces termes de la situa tion qu’elle s’est acquise. La première conséquence qui se dégage de ce dis cours, c’est que la question religieuse, malgré son incontestable gravité, ne troublera pas les bons rapports de la France et de l’Italie. On sait déjà quelle influence cette perspective d’un conflit, habilement exploitée par les radicaux au détriment des partisans du principe monarchique, a exercée sur les résultats électoraux du 2 juillet. La sagesse et le patriotisme de M. Thiers ont relégué cette éventualité dans la région des fan tômes. C’est un point qu’il est essentiel de constater....