Extrait du journal

Il se croit libre enfin sur cette approbation. Mais elle n'a pas fini. Elle continue à lui détailler minute âpres minute l'emploi de son temps. C'est si amusant de mentir, d'inventer, de regarder le visage indifférent et crédule de ce mari, en songeant : « Pas un mot de tout cela n'est exact. Je ne ferai que traverser cette vente pour m'excuser auprès de la comtesse. Je n'irai chez Poncet que pour avoir le prétexte d'envoyer ma voiture me prendre à cinq heures et demie. Moi, j'y arriverai en fiacre àcinq heures et quart, sortant de chez mon amant — car c est à vous tromper, mon cher, que j'aurai passé mon après-midi»....