Extrait du journal

de ce moment-là, nous nu l’appellerons plus que « Bec tance ». « Bectance » est bien vite notre ami. Devant le demi, où nous l’avons convié — et qu’il savoure en connaisseur — il va nous parler longue ment de son travail, de sa vie à Francfort. Il est ajusteur dans une usine d’aluminium Il gagne bien sa vie. Combien il gagne ? Il n’en sait trop rien, car sa feuille de paye est rédigée en allemand; il y a des impôts, des retenues pour les assurances sociales, des cotisations pour l’Arbeitfront (le Front du Travail), où il « n’entrave que poule », et comme il a autre chose à faire que de se tourmenter à ce sujet, « du moment que c’est pour tous la même cho se», il prend ce qu’on lui donne, « un point, c’est tout ». Lire la suite en page 3...