Extrait du journal

toire l’écuyer de Strasbourg, le montreur d’ai gle» «le Boulogne, le mitrailleur du boulevard Montmartre, le penseur à qui nous devons l’expédition du Mexique, le négociateur de Biarritz, le héros de Sedan, et c’est l’enfant prodige de Sarrebruck, devenu majeur, qui va ainsi biffer de notre histoire, par autorité de justice, un quart de siècle sinistrement instructif? Nous n'en sommes pas encore tout à fait là. Le monceau dea forfaits est trop gros pour être ainsi attaqué en bloc ; il faut bien commencer par quelque chose et tâter les forces de notre magistrature avant de sa voir jusqu’où elle pourra conduire ce travail d’Hercule. Que l’homme Que l’histoire appelle ce drôle Et Troploug Napoléon Trois se soit emparé de la France par guet-apens, qu’il ait massacré, déporté, proscrit pour lé moins les meilleurs citoyens et les plus loyaux patriotes, qu’il ait conduit le prestige de la France dans les fossés de Queretaro et sua armée dans la nasse de Sedan, c’est encore de l’histoire, et la soi-disant altesse et ses avocats consultants pensent qu'il fait bon vivre avec tout cela dans ses parchemins de famille ; mais ce qu’ii» ne peuvent pas ad mettre. c’est qu'on croie que les aliénation» domaniales faites sous le règne de l'homme de Décembre ont pu conoourir au faste de *a cour. » Voilà l’empire bien traité... Le journal de M. Gambetta n’y va pas de main morte. Seulement, on peut lui demander pourquoi ses amis de la gauche ont éprouvé si peu de scrupules à intriguer avec cet empire qui... cet empire que... ces hommes de Sedan, etc., etc., pour obtenir soixante siégea de sénateurs. N’oublions pas que les sénateurs ré publicains doivent en partie leur chaise eu ru le aux complices des criminels de Chilehurst. Quoique nous ne soyons plus sous le régime impérial, ce sont des sénateurs de l’empire....