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La Gironde, 16 juillet 1875

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La Gironde
16 juillet 1875


Extrait du journal

. _ n ~"’Uo nnt eu Vidéo nrrrvtooscèiiê. C est aida ***» ... . .-w ^sw•-%*•+ que d’interpeller le gouvernement sur leurs propres actes, et qu’ils se sont fait si brillamment ramener par M. Buffet. Nouvelle humiliation pour M. Rouher, qui ne possède plus décidément ni le coup d’œil ni le courage nécessaires h un chef de parti. Il a eu le crève-cœur de voir la situation qu’il avait si gravement compromise sauvée par une de ses jeunes recrues, M. R io u 1-Du va, qui a donné à l’interpellation une forme correcte, susceptible d’aboutir à un débat. Mais en même temps M. Raoul-duval, en accusant le gouvernement de méconnaître la liberté des partis, a amené M. Buffet à déclarer que le cabinet ferait respecter la Constitution contre les facétieux. Il ne souhaitait sans doute pas une telle réponse. quant à M. Rouher, il s’y est repris h deux fois avant de rouvrir le débat qui lui déplaisait si fort. Par bonheur, un hasard bienfaisant lui a épargné les labeurs d’une défense improvisée ; il avait à peine prononcé quelques mots que le renvoi au lendemain était décidé en rai-on de l’heure avancée. A ce moment, deux ordres du jour étaient en présence; l’un, proposé par M. Raoul Duval, qui tendait à présenter le gouvernement comme indifférent à tous les partis et le travail de la commission d’enquête comme un empiétement sur l’œuvre de la justice; l’autre, auquel s’était rallié M. Dufaure, et qui était l’ordre du jour pur et simple. Les résultats de la journée étaient donc doublement avantageux pour les gaucher, qui, après avoir obtenu l’invalidation de M. de Bourgong, ne pouvaient voir qu’avec satisfaction le gouvernement mis en demeure par les bonapartistes eux mêmes de se prononcer sur leurs actes facétieux et de défendre contre eux les actes de set. fonctionnaires et les siens propres....
La Gironde (1853-1935)

À propos

La Gironde est un quotidien régional fondé en 1853 par Haussmann, alors préfet de la Gironde, et grâce à l’appui Théodore-Casimir Delamarre, propriétaire de La Patrie. Racheté quelques mois plus tard par Gustave Gounouilhou, le journal devient à partir de 1857 anti-gouvernemental, opposé à Napoléon III. Modéré, il devient ainsi une force d’opposition républicaine et régionale, et un produit culturel de large consommation, au point d’être suspendu de deux mois en 1864 et poursuivi en 1869. Il sera remplacé par La Petite Gironde.

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Données de classification
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