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La Journée industrielle, 19 juillet 1924

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La Journée industrielle
19 juillet 1924


Extrait du journal

SI l’on exclut l’éventualité d’une rupture, les résultats de la Conférence de Londres, quels qu’ils puissent être, apparaîtront, pour la France, comme des solutions de recul. Conséquence inévitable de ce double fait qu’après dix-huit mois d’action séparée, nous rentrons dans la formule de l'action collective et que nous y rentrons : pour chercher la « détente » en soi. Il est lisible d’imaginer qu’en renversant les données du problème et en créant une formule nouvelle de la paix, M. Herriot eût réussi à paraître avancer au lieu de paraître reculer. Mais, du moment que le chef du cartel des gauches se plaçait sur les mêmes positions que son prédécesseur, assisté des mêmes conseillers ou experts, avec simplement, en plus, la volonté d’obtenir un accord, il était fatal que ses négociations prissent, dès l’origine, l’aspect d'un recul ; il était également fatal que la certitude, pour ses partenaires, d’obtenir de lui un recul les inciterait à se montrer très exigeants....
La Journée industrielle (1918-1940)

À propos

La Journée industrielle, journal financier politique quotidien est un quotidien de la presse industrielle de l’entre-deux-guerres. Fondé par E. Bernard Percy en mars 1918, il va donner le ton en matière d’information industrielle, avec un tirage à plus de 20 000 exemplaires en 1918.

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