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La Justice, 24 octobre 1900

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La Justice
24 octobre 1900


Extrait du journal

La réaction s'est faite rapidement dans les esprits. Le patriotisme des adversaires du gouvernement, qui consiste à salir tout ce qui est français, tous ceux qui nous dirigent, qui nous représentent, qui consiste en un mot à faire passer la France pour le foyer de tous les vices, pour le repaire de tons les coquins, a été compris, de même qu'on a compris alors la nécessité absolue d'une politique de défense républicaine. Et alors la majorité républicaine du pays s'est réveilléeue sa longue torpeur, «lie a su gré à des hommes qui n'avaient rien 4 gagner eu se jetant dans la bataille, bien au contraire, d'avoir courageusement accepte la lutte et d'avoir tenu tête avec énergie et sang-froid à la horde d'ambitieux, de haineux .de factieux et de réactionnaires, unis en une même pensée, en un même désir, arriver, arriver quand même, quitte à compromettre ïes institutions républicaines, quitte à étouffer la république elle-même, au profit d'ambitions sans nom, d'appétits furieux, prêts à toutes les compromissions de gens décidés aux pires excès contre la justice et l'humanité....

À propos

La Justice est un quotidien républicain fondé par l’homme politique Georges Clemenceau en 1880. Malgré un tirage relativement restreint, il eut un impact considérable dans le monde parlementaire. En 1940, La Justice devient Le Mot d’ordre avant de disparaître définitivement en 1944.

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