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La Lanterne, 11 juillet 1903

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La Lanterne
11 juillet 1903


Extrait du journal

Après la thérapeutique morale, pour laquelle les lectrices, mes sœurs, acceptent les bons offices de Lionnette, — à la fois confidente, consolatrice et rebouteuse — voici qu'on m'oblige à coiffer le bonnet pointu de M. Purgon, à éteindre mes clairs jupons sous la simarre et à manier l'instrument cher à maître Diafoirus. Sans doute, j'ai mes brevets, mesdames, mais pas ceux de la Faculté ! Il ne sera pas dit, pourtant, que ce rôle de médecin malgré moi ne me trouvera pas prête à le remplir ; et puisque certaines correspondantes m'y poussent, découvrons-les, examinons leur cas, sajvons-les. Voici, tout de go, l'étrange et troublante confession d'une épouse qui signe : Marguerite et Louis désolés....

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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