Extrait du journal

« Dites-moi, ajoute Mme F. D. M., si je suis une folle bonne à enfermer ou si je puis avoir l'espoir d'être aimée un jour comme je le souhaite. Je n'en serai pas moins bonne épouse et bonne mère pour celai. » Mon Dieu, madame, si l'internement et les douches ne sauraient être' appliqués à votre 00181, je ne vous cache pas qu'il me paraît d'une gravité inquiétante. Bonne épouse ! Pourriez-vous supporter une minute te contact de votre mari si vous saviez qu'il vient de quitter quelque éphèbe du boulevard extérieur ? Ignorez-vous que la souillure des lèvree lesbiennes imprimera certains signes à votre visage, certaines allures a votre personne et que votre époux s'en apercevra ? Le moyen, s'il vous plaît, de rester bonne épousa aux yeux de l'homme qui s'est imposé à votre estime, à votre amitié, quand il saura, ce digne mari, que votre bouche est un cloaque, votre giron une sentine ? Bonne mère ! Mais quels conseils de sagesse et de raison pourrez-vous donner à l'adolescent sorti de votre chair, à la fillette déjà femme dont le sexe agiterai en votre être des concupiscences criminelles ? Partagée entre l'indifférence pour ie garçon et le désir pour la vierge, quel enfer sera donc votre vie, demain, si vous cédez à la tentation d'éprouver le frisson nouveau ?. Je n'espère pas vous convaincre, en ces lignes trop brèves à mon gré, de l'énormité de la faute qui vous requiert ; la mer y passerait, comme dit Musset, sans laver la souillure,,...