Extrait du journal

Mais si les théoriciens de la gallophobie échappent à la responsabilité pénale de leurs excitations, il aurait pu, il aurait dû n'en être pas de même des exécuteurs de leurs basses œuvres de haine et de vengeance. Or, nous voyons bien seize Français au banc des accusés de la Cour d'assises d'Angoulême, mais nous n'y voyons qu'un des cent dix assaillants de la ferme de la Fangouse. Où sontles autres? Les uns sans doute à l'abri des recherches de la justice, de l'autre côté des Alpes, où ils se rient des « Français qui se sont rendus »; les autres, rentrés en France, sous de faux noms, se faisant nourrir par la France, tout prêts à recommencer le cas échéant et à nous payer, en coups de couteau, la seule monnaie que l'Italieait encore à sa disposition,l'hospitalité et le travail que nous leur donnons....