Extrait du journal

nerval, se préparaient à commencer la conférence, lors joua certain nombre d’anarchistes et de possibilités auti-houlangistes, qui s’étaient introduits en montrant patte blanche, ont commencé un vacarme scandé de coups de poing, de coups de canne et de coups de revolver, lequel s'est terminé par l’extinction des lumières et l’évacuation de la salle. Los coups Je revolver ont, paraît-il, été tirés par un vétéran des rixes politiques et sociales, M. Lullier, ancien adhérent de la Commune et aujourd’hui boulaugiste actif. Malheureuse lient le gouvernement n’a ni force ni prestige. M. Boulanger est sorti du radicalisme comme Minerve de la tête do Jupitoc, et ces manifestations bruyantes font partie des libertés radicales. Un ministère radical n’a donc qualité ni pour réprimer le désordre ni pour maintenir l’ordre. Mais au-dessus du gouvernement et de la concentration, il v a l’opinion publique et U pays qui finiront par se lasser. 11 u’est que temps que la mascarade actuelle se termine, sans quoi la majorité des Français se dirait, comme le luisait hier un échappé de la bagarre : « 11 nous faut un malto. »...