Extrait du journal

On comprend, dans ces conditions, que le cabaret n ait pas de peine à faire de nouvelles recrues, et l’alcoolisme de nouvelles victimes. Qui pourrait jamais dire, au surplus, la part importante assumée parle taudis dans l’abandon de nos campagnes? Son influence néfaste se range ici, sans aucun doute possible, parmi des facteurs des plus dangereux pour la prospérité de notre agriculture, et nous pourrions répéter, à cette occasion, le cri d alarme que lançait, il y a plusieurs années déjà, l’éminent sociologue qu’est M. Georges-Hisler, président du Musée social et président de l’Union des sociétés de crédit immobilier de France et d’Algérie. « On peut, écrivait-il, lutter énergiquement contre la diminution de la natalité, contre l’alcoolisme, contre la tuberculose, contre la mortalité infantile, contre la mortalité générale, contre l’immoralité : tant qu'on n’aura pas fait disparaître la lèpre du taudis, l'action sera vaine. » Ceci est tout particulièrement vrai pour nos populations agricoles....