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La Patrie, 14 janvier 1899

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La Patrie
14 janvier 1899


Extrait du journal

Jusqu'à preuve contraire, M. Lœw est un misérable qui cherche à intimider les témoins, à leur faire signer ce qu’ils n’ont pas déclaré ; un « sanspatrie » dont le cœur est à l’Allemagne , un grossier personnage qui outrage les officiers qu’un pénible devoir oblige à déposer devant lui, un juge sans pudeur qui prostitue la dignité de la justice aux pieds d’un félon chassé de l’armée. * M. Bard est un cynique pris trois fois par M. Quesnay de Beaurepaire en flagrant délit de mensonge, et l’agent, le commissionnaire répugnant des basses-œuvres de M. Lœw. .« M. Dumas est un tortionnaire qui s’efforce d’exercer la plus odieuse pression sur les gens qui ont le malheur d’être exposés à ses interrogatoires. j M. Manau essaie par les plus coupables subterfuges de se faire livrer les secrets de la défense nationale ; il ose invoquer « sa conscience », et il prononce des conclusions sans que sa conscience soit éclairée. Cette conscience élastique lui permet d’accueillir {dans son dossier des documents volés....
La Patrie (1841-1937)

À propos

Fondé en 1841 par Auguste Lireux, La Patrie, journal quotidien, politique, commercial et littéraire est un quotidien d'information générale du Second Empire. Considéré comme un journal pro-impérial, il fut racheté par l'homme politique Théodore-Casimir Delamarre en 1844, aussi propriétaire de La Commune et L’Esprit Public, qui en fit un journal du soir.

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