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La Patrie, 15 juillet 1860

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La Patrie
15 juillet 1860


Extrait du journal

Si le roi de Naples peut, a-t-il dit, grâces aux concessions qu’il a faites, se concilier ses sujets napolitains et les amener à vivre sous son règne, avec des institutions libérales, le gouvernement d- la reine ne trouverait rien à déplorer dans ce résultat. Si. le peuple Sicilien peut obtenir la constitution de 1812, et s’il en est content, ce n’est pas à nous à critiquer ses décisions. Mars, d’autre part, nous ne perdrons jamais do vue le principe que nous avons proclamé, que nous regardons comme un principe sacré (bien qu’il puisse y avoir quelques très rares exceptions), à savoir qu en ce qui touche le gouvernement intérieur d’un pays, le peuple de ce pays est le meilleur juge et que des étrangers ne doivent pas intervenir pour contraindre ou renverser cette décision....
La Patrie (1841-1937)

À propos

Fondé en 1841 par Auguste Lireux, La Patrie, journal quotidien, politique, commercial et littéraire est un quotidien d'information générale du Second Empire. Considéré comme un journal pro-impérial, il fut racheté par l'homme politique Théodore-Casimir Delamarre en 1844, aussi propriétaire de La Commune et L’Esprit Public, qui en fit un journal du soir.

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