Extrait du journal

UNE MYSTERIEUSE AFFAIRE Un fils ils châtelain et son amis sent trouvés Inanimés Cette dernière suooombs Maizières (Haute-Saône), 15 avril. — Ces jours-ci, le maire de Maizières s'inquiétait vivement de voir que les portes et les fenêtres du chfttcuu qui appartient â M. Marche, fonctionnaire en retraite, restaient closes. 11 avait aperçu pourtant M. Maurice Marche, le fils du propriétaire, au moment où il pénétrait clans la demeure de son père en compagnie d’une jeune femme. Craignant qu’il ne soit arrivé quel que malheur, le maire téléphona dans la Haute-Marne, où se trouvait M. Marche, et le mit au courant de la si tuation. Celui-ci l’autorisa à tirer au clair cette anomalie. Ayant requis un serrurierf, le maire de Maizières pénétra dans le château, inspecta toutes les pièces et découvrit dans une chambre, étendus sur le lit. le fils de M. Marche et une femme avec qui il était arrivé dans le pays. Un moment, on pensa qu’ils s’étalent suicidés, mais un docteur ayant été appelé, M. Maurice Marche ne tarda pas à être ranimé. 11 n’en fut pas de même pour sa compagne, qui fut transportée dans un état fort grave à l'hôpital de Vesoul et qui y a succom bé Elle avait parait-il, absorbé une dose de stupéfiant beaucoup plus forte que celle prise par son ami, car l'in toxication dont Ue souffraient tous deux aurait été provoquée par l’abus d'un alcaloïde. La tâche des enquêteurs est ardue, Maurice Marche refuse de parler et de donner le moindre renseignement sur ce qui s’est passé....