Extrait du journal

— Alors? —Elle secoue tristement la tête. — Cela signifie? — Que la clarté s’est éteinte. Une pensée avait jailli de son cerveau, elle a essayé de la retenir, mais la pensée s’est aussitôt échappée. Valentine vint s’asseoir sur un banc de pierre, tout près du massif où les deux hommes étaient cachés et leur faisant face. Pendant un instant elle parut prendre plaisir à entendre au tour d’elle lo bourdonnement des abeilles et à suivre le vol capricieux d’un papillon bleu. Elle se lassa. Une belle rose fraîche ment épanouie attira son regard; elle se leva, détacha la rose de sa tige, revint s’asseoir sur le banc, puis, après avoir longuement contemplé la fleur, ayant l’air de l’interroger, elle se mit à l’effeuiller en arrachant un à un les pétales qu’elld laissait tomber à ses pieds. Et, quand il ne resta plus rien de la rose, ses yeux .se> remplirent de larmes. — Mon Dieu, mais elle pleure 1 chu chota M. de Carmeille à l’oreille de son ami. Celui-ci lui serra le Bras„ disant ainsi : -r- Restons silencieux. La jeune fille regardait tristement à ses pieds les pétales de la rose ef feuillée. Peu à peu, absorbée en ellemême, elle parut se livrer à une médiXlâtien Mofentie. Soi maine. sur**# "...