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La Petite République, 2 mai 1899

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La Petite République
2 mai 1899


Extrait du journal

La photographie d’un Dreyfus, qui n’était pas le capitaine et qui fréquentait les tripots, servit à l’agent Guénée, à l’établissement de notes de police défavorables au capitaine. Le préfet de police, qui était alors M. Lépine, informé de la supercherie, fit faire une enquête qui démolit de fond en comble la première. C’est la première qui fut produite au con seil de guerre ; mais elle était si manifeste ment frauduleuse, que le commissaire du gouvernement dut l’abandonner. De l’autre, de l’enquête véridique, on ne parle même pas. — Voir le témoignage de M. Lèpino devant la Cour de Cassation. C’est également la première enquête, la frauduleuse, que le général Roget a reprise Bour rééditer do stupides accusations contre •reyfns ; et YEclair, à son tour, cherche à accommoder les restes du policier Guénée. Une autre rectification imposée au journal du plus aluhonse des Humbert est celle d’un monsieur Schwob, négociant au Havre. Pour échafauder une nouvelle combinaison de mensonges et do faux, VEclair avait mêlé son nom à l’affaire, en disant qu’il avait été condamné pour escroquerie et abus do con fiance. Le misérable calomniateur s’est attiré cette réplique cinglante, qu’il a publié hier à la deuxième page et en gros caractères suivant la loi ; Votre feuille du 25 courant contient une infâme calomnie à mon sujet. Vous vous permettez d’écrire que j’ai été con damné. Pour permettre à vos lecteurs de juger do la sincérité de vos polémiques, je vous informe, monsieur, que je n’ai jamais subi la moindre con damnation. pour quelque motif que ce soit. Je vous somme a insérer intégralement mon dé menti net et formel, à la même place et dans les mêmes caractères que votre odieuse diffamation. Au cas où vous ne le publieriez pas textuellement et dans le délai légal, je me réserve de vous y contraindre par les voies de droit. Recevez l’expression de la considération à la quelle vous avez droit. Alphonse de Grenelle n’a pas trouvé un mot de réponse. M. Ch....

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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